Que lire en juin ? Le choix de Sous Couverture

L’histoire commence lorsqu’une mère dépose ses deux enfants devant la grille du château familial, un domaine vinicole réputé du Bordelais. Elle leur dit qu’elle reviendra les chercher. India et Louis vont devoir s’acclimater dans cette famille a priori peu accueillante, raidie par les traditions de la bourgeoisie. Le château cache en effet rancoeurs et secrets mais la candeur et l’opiniâtreté des deux enfants va tout bousculer. Un livre riche en descriptions avec une galerie de portraits, certains drôles, d’autres haïssables, mais tous attachants. 740 pages à dévorer, de cette écrivaine habituée des bestsellers.

L’histoire tragique de l’oncle de l’auteur, un homme de 84 ans, assassiné à coups de fourche dans sa maison isolée, par des jeunes paumés de Roubaix, qui vont ensuite poster la vidéo de sa mise à mort… Chris de Stoop, par le biais de ce livre, essaie de comprendre ce qui a poussé cinq jeunes de 18 ans au meurtre. Habitué des enquêtes engagées, Chris de Stoop a déjà écrit sur les réseaux de prostitution et le drame des migrants.

C’est le deuxième livre à proprement parler du berger et agriculteur James Rebanks, intitulé " Des hommes libres " et sous-titré " Trois générations de bergers, une terre à sauver ", c’est sorti aux Arènes, et c’est juste passionnant.
James Rebanks revient sur les savoirs ancestraux que lui a transmis son grand-père, ses souvenirs d’adolescent emprunts de rosée matinale, de terre humide et de pierres crayeuses. 

C’est une ode à ce métier qui est plus une vocation qu’un réel emploi à vrai dire, où les terres se transmettent de génération en génération. Le livre raconte par le biais de sauts dans le temps et de moments présents comment ce berger tente par tous les moyens de réensauvager ses champs et sa manière de prendre soin de ses animaux.

"L’Astrée" d’Honorée d’Urfé a été publié de 1607 à 1627 en cinq volumes, on l’appelle souvent "le roman des romans" et c’est pour ça qu’il est assez difficile de le résumer parce qu’il ne comprend pas moins de 5399 pages, quand même !

Ce que vous pouvez retenir c’est l’histoire d’amour absolument magnifique entre la bergère Astrée qui a donné son nom à l’œuvre, et Céladon, berger également. Tout au long de leur idylle, ils vont rencontrer des méchants, de nombreux personnages secondaires dont on va aussi suivre les aventures, indépendamment du fil rouge d’Astrée et Céladon.

Jeune journaliste, Serena Monnier fait la connaissance de Jasmine Dooyum, une adolescente prostituée d’origine nigériane, qui a échappé à ses souteneurs et s’est réfugiée dans le bus d’une association caritative. Serena remonte la piste du réseau et se rend au Nigeria pour rencontrer les fondatrices de Free queens, une association qui lutte au quotidien sur le terrain.

Septième Seltzer est un éditeur new-yorkais comme les autres. Il écume les manuscrits pseudo-identitaires dans l’espoir de trouver un prochain best-seller pour son patron. Puis en rentrant chez lui, il embrasse sa femme et s’occupe de leur fille. Une petite vie tranquille et sans vagues. Enfin ça, c’est jusqu’au jour où il reçoit un coup de fil de sa mère, Mudd. Une mère tyrannique, à laquelle il ne parle plus depuis longtemps. Mais voilà, Mudd est sur son lit de mort. Enfin, plutôt, elle s’y est mise toute seule, car depuis 3 ans, sentant la mort arriver à grands pas, elle ne dévore pas moins de 12 burgers par jour, supplément bacon compris.

Les ruses de Tom Sawyer sont sans limites. Pour déjouer la surveillance de sa tante Polly. Pour se faire remarquer par la jolie Becky Thatcher. Et même pour organiser sa propre disparition et celle des membres de sa " bande "… Tout en s’offrant le plaisir d’assister en cachette à leur éloge funèbre, prononcé dans l’église de St. Petersburg devant le village en pleurs. Mais le jour où Tom et Becky s’égarent dans le dédale souterrain d’une grotte, privés de lumière, d’eau et de nourriture, les ruses et l’imagination ne suffisent plus.

Créée par Hergé à la demande de Cœurs Vaillants, cette série pour la jeunesse semblait plus conforme à la morale promue par l’hebdomadaire catholique français que les exploits d’un garçon sans famille et livré à lui-même tel que Tintin. L’action, très enlevée, témoigne d’un sens du burlesque réjouissant tant l’humour d’Hergé porte davantage ici à l’exagération graphique que dans Tintin…

L’histoire du gardien du musée de Téhéran, un homme seul face à la menace des religieux fanatiques qui a réussi à sauver 300 chefs-d’œuvre d’art moderne, le trésor de l’Impératrice des arts.
Printemps 1979, Téhéran. Alors que la Révolution islamique met les rues de la capitale iranienne à feu et à sang, les Mollahs brûlent tout ce qui représente le modèle occidental vanté par Mohammad Reza Pahlavi, le Chah déchu, désormais en exil.
Seul dans les sous-sols du musée d’Art moderne de Téhéran, son gardien Cyrus Farzadi tremble pour ses toiles. Au milieu du chaos, il raconte la splendeur et la décadence de son pays à travers le destin incroyable de son musée, le préféré de Farah Diba, l’Impératrice des arts.

Papa. Deux syllabes, tant de significations. La fierté qu’on ressent, la peur de mal faire, la douceur qu’on ose dévoiler, l’amour qu’on montre à chaque instant. Il y a tant de papas différents, mais tous souhaitent la même chose : que leur enfant soit le plus heureux du monde.