Hainaut

Que vais-je faire dans la vie ? A la rentrée, beaucoup de jeunes se posent encore la question

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Par Denis Vanderbrugge, Florence Dussart

Les élèves du secondaire sont déjà rentrés à l’école et les étudiants du supérieur vont le faire dans les prochains jours. Mais certains cherchent encore leur orientation. Ces jeunes se tournent parfois vers le Siep (le centre d’information sur les études, les formations et les métiers) pour recevoir de l’information sur les possibilités qui s'offrent à eux. Le service est très sollicité en septembre. Et en particulier en cette rentrée 2022, car on observe qu’un sentiment de doute habite bon nombre d’ados et de jeunes adultes au niveau de leur avenir professionnel. Une incertitude que l’on peut en partie attribuer au Covid et à l’enseignement à distance. Nous l’avons constaté à Mons, dans les locaux du Siep. 

Face à sa conseillère en orientation, Baptiste est venu parler de son futur, de sa volonté de se former à un métier manuel.
 

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Pour ce jeune, la période Covid et l’enseignement à distance ont servi de déclic. "On a dû rester à la maison et étudier à la maison, explique Baptiste, et c’est plutôt là que je me suis dit que je ne voulais plus rester assis à étudier, que je voulais plutôt bouger." Le jeune homme envisage une formation de carreleur. Mais pour être sûr que ce choix soit le bon, un long entretien l’attend afin de vérifier par exemple s’il n’a pas involontairement mis de côté certains secteurs professionnels qui pourraient le tenter. Bref, de vérifier si son choix est sûr.

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Baptiste est loin d’être le seul à vouloir changer de formation. Dans la pièce d’à côté, le téléphone de Michaël Van Wolput n’arrête pas de sonner. C’est pareil chaque année en septembre : il faut gérer l’urgence. Mais le Covid, les annulations de salons (du Siep) et des portes ouvertes ces derniers mois ont laissé pas mal de jeunes dans l’incertitude. "Ils ne savent pas du tout quoi faire, détaille Michaël Wolput, comment faire pour obtenir les informations et souvent, en toute dernière minute, ils arrivent chez nous au Siep pour avoir des réponses à leurs questions".

 

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Pour Paolla Anello, la directrice du centre SIEP de Mons, certains ados payent aussi maintenant la facture de l’enseignement hybride : "On a des élèves qui ont cumulé une série de lacunes, qui sont malgré tout passés dans l’année supérieure et qui maintenant par contre sont bloqués", déplore-t-elle. De nombreux jeunes sont donc encore attendus au Siep dans les prochaines semaines pour ne pas se tromper d’avenir.

Ecoutez ici notre reportage

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