C'est la raison pour laquelle l'entreprise française Foodles a décidé de troquer ses contenants en verre contre des emballages consignés fabriqués en résine. Plus précisément, la société a opté pour le tritan, un polyester que l'on connaît déjà puisqu'il compose les gourdes réutilisables et qui a la capacité d'être plus léger que le verre. Pour le moment, il ne s'agit que d'une phase d'expérimentation menée auprès de douze entreprises partenaires. En attendant de confirmer que la consigne en résine compose le bon choix pour conditionner les repas, Foodles utilise désormais des emballages jetables en bagasse, c'est-à-dire issu de la pulpe de canne.
Cette matière est biodégradable par méthanisation, un processus naturel biologique qui est effectué dans un environnement sans air ni oxygène (à la différence du compostage).
Cependant, les professionnels de la restauration hors domicile n'en sont qu'au début des recherches pour trouver le meilleur moyen de poursuivre leur activité sans impacter la planète avec les emballages.
Car à la suite des conclusions de cette analyse, le co-fondateur de Foodle, Clément Bonhomme, reconnaît que "cette ACV (analyse du cycle de vie, ndlr), en s’inscrivant dans cet esprit, montre néanmoins les limites actuelles de nos outils : si la résine réutilisable et la bagasse jetable s’avèrent plus intéressantes, aucun contenant ne présente, à ce stade de la recherche et du développement, les caractéristiques idéales associant donc tout à la fois un impact quasi nul sur l’environnement, et une résistance nécessaire à l’usage de la restauration livrée".