Reste que dans le milieu des réseaux sociaux, la période actuelle n’est pas au beau fixe. Alors que la crise sanitaire a provoqué une forte hausse de l’utilisation des grandes plateformes du web, les revenus des entreprises de la Silicon Valley ont explosé. Elles ont massivement investi, engagé du personnel et tenté de prolonger l’engouement autour de leur plateforme.
Mais une fois les restrictions sanitaires enterrées, l’exode des utilisateurs a pointé le bout de son nez. Les revenus ont baissé mais les dépenses, qui avaient augmenté, restent trop importantes.
Du côté de Twitter, un plan de licenciement était à prévoir à cause de difficultés financières. L’entreprise est déficitaire depuis de nombreuses années. Et quand Elon Musk débourse la somme impressionnante de 44 milliards pour la plateforme, il compte bien en tirer des bénéfices, ou du moins limité la casse.
Mais Twitter n’est pas le seul réseau social à devoir revoir ses investissements. Deux autres membres des GAFAM, Amazon et Meta (maison-mère de Facebook), ont également récemment annoncé se séparer d’une partie de leur personnel. Le premier fera ses adieux à 10.000 employés et le deuxième licenciera près de 11.000 personnes.
En ce qui concerne Meta, c’est une première. C’est la première fois que l’entreprise fondée par Mark Zuckerberg licencie. Mais il faut dire qu’un autre GAFAM, Apple, est en partie responsable des déboires du premier réseau social mondial : en introduisant la transparence du suivi par les applications, Apple a rendu le ciblage publicitaire de ses utilisateurs bien plus difficile qu’auparavant. Conséquences ? Des revenus publicitaires en baisse pour les annonceurs et donc pour les réseaux sociaux, faute de ciblage efficace des propriétaires d’iPhone.