Les "métiers en pénurie"
Les offices régionaux de l’emploi publient régulièrement la liste des professions pour lesquelles il existe une pénurie de main-d’œuvre. Ces listes valent pour des études entamées à partir de la rentrée 2021.
Pour la Région bruxelloise voici la liste publiée par Actiris
Pour la Région wallonne voici la liste publiée par le Forem
Lorsqu’on observe ces deux listes on constate que le secteur de la construction est bien représenté. On y trouve aussi d’autres orientations, telles que l’électricité, la métallurgie, la menuiserie, la cuisine, la boulangerie, la boucherie, l’enseignement et les professions de la santé : médecin, infirmier, kinésithérapeute, logopède, ergothérapeute. Si vous ne savez pas trop en quoi consiste l’un ou l’autre de ces métiers en pénurie, ils sont présentés sur le site du SIEP.
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En Wallonie, les demandeurs d’emploi qui se forment à un des métiers identifiés comme "en pénurie" peuvent recevoir une prime de 350 euros, selon certains critères. Outre cet incitant financier, il leur est également proposé une préparation à un entretien d’embauche en fin de formation et la promesse d’un entretien d’embauche qui sera proposé par le Forem en fonction de ses offres d’emploi.
L’IFAPME
Michèle Linder, de l’Institut wallon de formation en alternance et des indépendants et des petites et moyennes entreprises (IFAPME), précise que les métiers manuels et techniques ont énormément évolué ces dernières années, notamment avec la numérisation et l’informatisation, et qu’ils mènent à des carrières professionnelles qui peuvent être de belles réussites et qui peuvent être valorisantes. En ce qui concerne l’IFAPME, les taux d’insertion au terme de nos formations sont excellents, puisqu’on est à 83% pour les certifiés en apprentissage et à 90%, voire près de 100% dans certains secteurs professionnels, dont la construction, pour les diplômés de la formation d’adultes. Ceux qui sont formés, notamment en alternance, sont souvent engagés par l’entreprise qui les a formés tout au long de leur parcours de formation. L’apprentissage au sein de l’IFAPME, en général, c’est trois ans, avec une possibilité de réduction si c’est un candidat qui émane de l’enseignement technique et professionnel et qui a déjà acquis les bases d’un métier. Et au stade de la formation d’adultes, ça peut aller d’un à trois ans, en sachant que dans certains secteurs, ça peut aussi être des formations successives de plus en plus poussées. Par exemple, pour le métier de boucher, on peut faire une première année de formation pour avoir une qualification minimale en boucherie et s’orienter soit vers la boucherie de grande distribution, soit vers la boucherie artisanale.
