Quelques cas de gale répertoriés à Mons, "il n’y a pas de recrudescence des cas" rassure l’AVIQ

Faut-il pour autant s’inquiéter de ces cas de gale ? S’ils sont bien avérés, ils ne restent cependant qu’isolés. "On parle de moins de 10 cas en réalité qui concernent l’une ou l’autre famille", indique Lara Kotlar, porte-parole de l’AVIQ, l’Agence Wallonne pour une Vie de Qualité.

Mais comment expliquer qu’il n’y a pas d’épidémie alors que les pharmaciens constatent plus d’ordonnances ? "Si quelqu’un est contaminé, l’entourage de la personne infectée devra aussi être traité et même préventivement. Ce sont des prérogatives des médecins", explique la porte-parole.

"Il n’y a aucune panique à avoir"

Pas d’épidémie, donc, pour l’AVIQ, qui comptabilise en moyenne un cas de gale par mois, toute province confondue. En cas de doute ou si l’on constate des démangeaisons ou des petites vésicules sous la peau, la meilleure solution reste de contacter son médecin généraliste. "Ou un dermatologue qui pourrait faire un diagnostic. La gale n’est pas une maladie qui a totalement disparu en Belgique. Une fois diagnostiquée, la gale, c’est un traitement de 24 heures, une désinfection et il faut bien laver ses draps et ses vêtements. Et se laver les mains. Mais quand on a des démangeaisons qui ne s’expliquent pas, qui ne sont pas liées à une crise d’urticaire par exemple, contacter son médecin peut toujours être intéressant", précise Lara Kotlar. "Mais encore une fois, il n’y a pas de panique à avoir, il n’y a pas de recrudescence de cas de gale à Mons. En tout cas, rien ne nous a été signalé dans ce sens. Les médecins généralistes ont été sensibilisés et vont pouvoir rassurer aussi leurs patients".