Un vol de 20 heures a-t-il des effets sur le corps humain ? Comment le personnel de vol peut-il gérer un si long voyage ? Des questions que beaucoup se posent après l’annonce de la compagnie aérienne australienne Qantas d’un vol d’un peu plus de 19 heures entre Sydney et Londres ou New York.
Les vols d’essai pour ce long courrier ont eu lieu il y a déjà 3 ans avec, à bord, 40 passagers "cobayes" ainsi que des experts médicaux et des scientifiques du Alertness Safety and Productivity Cooperative Research Centre, de l’Université Monash et du Centre Charles Perkins de l’Université de Sydney. Le but était d’analyser les effets d’un si long vol sur les passagers ainsi que d’évaluer comment le personnel de bord pouvait faire des shifts et se reposer de la manière la plus efficace possible pour garantir la sécurité de tous.
Le PDG du groupe Qantas, Alan Joyce, a expliqué dans un communiqué de son entreprise : "Pour les clients, la clé sera de minimiser le décalage horaire et de créer un environnement dans lequel ils attendent avec impatience un vol reposant et agréable. Pour l’équipage, il s’agit d’utiliser la recherche scientifique pour déterminer les meilleures opportunités. pour favoriser la vigilance lorsqu’ils sont en service et maximiser le repos pendant leur temps d’arrêt sur ces vols."