Le vin, peu importe sa couleur, s’associe parfaitement avec les spécialités culinaires européennes. Mais quel breuvage, outre le saké, peut se marier avec la cuisine asiatique, et en particulier celle du pays du Soleil levant ? Petit tour des cépages et cuvées qui apportent un subtil équilibre avec cette cuisine orientale avec le caviste Eric Mazuy d’Ask me Wine.
À tout samouraï tout honneur, commençons par le met nippon le plus importé en Europe : les sushis. Nagiris, makis, ou autres California Rolls. Ils sont composés de riz cuit immaculé, de poisson cru (dorade, maquereau, saumon, thon, crevettes…), de saveurs basiques et de sauces végétales. En apéro comme en entrée, ils s’accompagnent presque toujours de sauces aromatisées au soja, au gingembre et au wasabi. Trois composants aux saveurs bien marquées : le gras pour le premier, le picotement acide pour le deuxième et le goût pimenté du troisième, plante de la même famille que le raifort et la moutarde.
Ce n’est pas simple à accorder et on peut ressortir deux mariages très différents sur ce plat. Le premier, une bière japonaise comme la Asahi Super Dry sera parfaite : son amertume s’accordera bien à la douceur du soja, et son effervescence deviendra désaltérante face au gras des poissons crus. Et cette bière a un caractère fruité et léger qui respectera la délicatesse du plat.
Pour des sushis plus festifs, Saint-Jacques, anguille ou langoustines, le Champagne vient pointer le bout de son nez. Un 100% Chardonnay blanc de blancs d’une belle maison, pour sa légèreté, sa minéralité et ses arômes floraux.