Quitter l’industrie pour devenir aubergiste de montagne…

Il y a 25 ans, Fred, le Namurois découvre la Grave, cet incroyable petit village au pied du fameux massif de la Meije dans les Hautes-Alpes, avec ses télécabines seventies qui semblent tout droit sorties des "Bronzés font du ski" et ses itinéraires de freeride. Une adresse pour initiés que se refilent les passionnés. Et même si Axelle Red y séjourne régulièrement, on est loin des stations people des Trois Vallées ou de la Suisse.

Après dix années à voyager pour son boulot aux quatre coins de l’Europe et jusqu’au fond de la Sibérie, Fred est, comme tant d’autres, contraint à l’immobilisme lorsque le monde s’arrête, victime de la pandémie. En mars 2021, il se confine pour un mois à La Grave. Valfroide, Villar d’Arènes, les Terrasses, le Chazelet : l’occasion de mieux découvrir tous les hameaux et recoins de cette bourgade de haute montagne, mais aussi de rencontrer certains de ceux qui font vivre la station. En novembre 2021, dans un reportage à la télévision française, il découvre une étonnante auberge dans le hameau des Terrasses. Rencontre immédiate avec un propriétaire qui a envie de changer de vie : cela tombe bien, Fred aussi.

Les étoiles s’alignent. À 50 ans… il est temps de se projeter dans les 10 prochaines années. A l’hiver 21-22, il prépare son projet : business plan, travaux de rénovation, comment préserver l’âme de l’auberge tout en la rendant plus confortable et plus conviviale ?

Le 1er mai 2022, les travaux commencent. Le 1er juillet, les premiers clients sont là : le RestAuberge La Reine Meije est né. Dix chambres et un vrai restaurant, pour ceux qui dorment là mais aussi pour les autres. Très vite, hiver comme été - on est pile-poil sur le GR 54 -, les amoureux de la montagne convergent. C’est d’ores et déjà un joli succès…

A Saint-Marcellin, Emilie et Elodie, deux jeunes femmes trentenaires, ont, elles aussi, décidé de changer de vie, elles ont créé la Chèvrerie de la Font Sancte. Elles étaient citadines et elles sont devenues bergères.

Les deux éleveuses, qui ont troqué le confort urbain pour la vie en montagne il y a quatre ans, expliquent que leur troupeau de 80 chèvres pâture sur plus de 80 hectares à plus de 1800 mètres d’altitude pendant l’été. Une chèvre produit 3 litres en moyenne par jour. Deux traites sont faites, une le matin à 6 heures et une seconde le soir à 17 heures Le lait récolté pendant la traite sera transformé en fromage à raclette ou petit crottin frais.

La vie d’éleveur de chèvres en montagne peut être difficile, mais Emilie et Elodie semblent heureuses de leur choix de vie. Elles ont choisi de transformer le lait de leurs chèvres en fromage de qualité, qu’elles vendent sur place ou sur les marchés locaux.

On élève, on transforme, on affine, on vend sur place ou sur le marché de Guillestre et Vars.

Cyril est l’initiateur de cette activité dans le Queyras. La compagnie s’appelle GUIL-EBIKE, Guil, du nom de la rivière qui prend sa source dans la région du Mont Viso.

Breton d’origine, Cyril, exilé dans les Hautes Alpes depuis 15 ans pour la passion du vélo de montagne, connaît le Queyras et le Piémont comme sa poche et vous concocte chaque année de nouveaux circuits.

Dans la Vallée de Vars, la neige et les montagnes sont l’habitat naturel des chiens qui y sont nés pour tracter des traîneaux avec des gens dedans. Adrien y rencontre Laurent, un musher expérimenté qui entraîne une meute de 70 chiens, chacun ayant sa propre spécialité.

Les chiens sont impatients de partir pour leur activité hivernale, la sortie est prévue entre 8 et 15 kilomètres, à une altitude de 2100 mètres. Les chiens sont spécialement préparés pour cette activité qui est leur élément principal de développement et d’activité.

Dans une meute de chiens, chacun a un rôle spécifique à jouer. Les chiens de tête dirigent l’attelage selon les instructions du musher. Les chiens qui se trouvent derrière, sur les attelages composés d’au moins 6 animaux, sont des chiens de puissance qui tirent le poids de la personne et du musher sur les parties plates et les descentes. En revanche, dans les montées, le mucher aide les chiens en les soulageant un peu.

L’activité de traîneau à chiens est une activité à la fois sportive et naturelle qui nécessite une grande coordination entre les chiens et leur maître. Les chiens sont sélectionnés avec soin et entraînés pour être prêts à affronter les conditions hivernales.

Laurent, le musher, est un expert dans ce domaine, il connaît chacun de ses chiens et sait comment exploiter leur potentiel. Il veille également à leur bien-être, leur alimentation et leur santé pour assurer leur endurance et leur longévité.

La Vallée de Vars est un lieu idéal pour cette activité hivernale. Les chiens peuvent s’épanouir et exploiter leur talent naturel dans un cadre exceptionnel.

Pour l’escalade sur glace, Damien, le moniteur d’escalade, équipe Adrien d’un baudrier avant de s’adonner à l’escalade sur glace, une activité nature qui nécessite l’utilisation de piolets et de crampons.

Bien que Ceillac soit considéré comme le spot le plus prestigieux, le village d’Aiguille permet de s’initier avec succès. Une activité qui ne vous laisse pas de glace.

Goûtez au dépaysement proposé par Adrien Joveneau et les Belges du Bout du Monde à 9 heures le dimanche en Radio sur La Première et abonnez-vous au podcast sur Auvio. Retrouvez aussi les histoires et les bons plans de centaines de Belges qui vivent aux quatre coins du monde sur la Carte des Belges du Bout du Monde.