"Cela dure depuis des années. Nous en parlons souvent et pas seulement au sujet des questions raciales. Il est temps. Nous sommes en 2021. Beaucoup d’équipes ont des joueurs avec des origines ou des religions diverses. La FIFA et l’UEFA doivent s’occuper de ce problème. Franchement, ça suffit", souligne Big Rom.
Les stars du pays de Galles et de la Belgique ont profité des conférences de presse d’avant match pour marteler leur position. Il faut agir et frapper fort.
"Je ne sais pas quelle sévérité il faut adopter mais si ces comportements se produisent à plusieurs reprises, ce qui semble être le cas, alors il faut interdire le pays de la compétition", affirme Bale, dont les propos sont relayés par L’Equipe.
Romelu est plus prudent et il estime que les joueurs ne devraient pas être sanctionnés. "J’ai mon opinion, mais je ne veux pas que les gens me visent. Donc je préfère la garder pour moi. Mais en fin de comptent, l’UEFA et la FIFA doit prendre des mesures sérieuses. Je ne pense pas que les joueurs hongrois devraient en souffrir".
Avant les sportifs, les politiques s'étaient invités dans ce débat. "Il est totalement inacceptable que des joueurs anglais aient fait l'objet d'insultes racistes en Hongrie la nuit dernière", a déclaré le Premier ministre Boris Johnson sur Twitter. Il a enjoint la Fifa à "prendre des mesures fortes contre les responsables pour garantir que ce genre de comportement honteux soit éradiqué pour de bon".
L'instance dirigeante du football mondial lui a indirectement répondu vendredi en début de soirée en indiquant avoir "ouvert une procédure disciplinaire concernant les incidents survenus hier soir lors du match Hongrie-Angleterre".
Visiblement les sanctions de juillet et "menace" d’un huis clos n’ont pas suffi à calmer les supporters les plus virulents. L’UEFA et la FIFA devront donc trouver d’autres arguments.