Ce phénomène s'explique par le rayonnement solaire plus important qui stimule la croissance des feuilles. Le manque de pluie implique également des températures plus élevées en journée mais plus fraîches la nuit en l'absence de nuages, qui piègent la chaleur. Autrement dit, les plantes et arbres reçoivent suffisamment de lumière et d'humidité pour une croissance optimale.
"Cet effet de contraste laisse croire aux plantes que c'est le printemps, la pousse des feuilles commence donc de plus en plus tôt."
Pour parvenir à ces conclusions, les auteurs des travaux ont rassemblé un ensemble de données provenant des États-Unis, d'Europe et de Chine.
Les chercheurs ont compilé les dates relatives aux premières apparitions de feuilles et ont analysé des images satellites prises de 1982 à 2018 afin de déterminer le moment de l'année où la végétation a commencé à verdir. Enfin, ces informations ont été comparées avec le nombre de jours de pluie mensuels pour chacune des zones étudiées.