Les ministres des Affaires étrangères égyptien et grec ont jugé dimanche "illégal" le mémorandum de prospection d’hydrocarbures en eaux libyennes, signé entre le gouvernement libyen basé à Tripoli et la Turquie trois ans après un accord de délimitation maritime controversé.
"Cet accord menace la stabilité et la sécurité en Méditerranée", a estimé au Caire le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Dendias.
Tripoli, a-t-il encore accusé, "n’a pas la souveraineté nécessaire sur cette zone" pour sceller un tel accord qui est donc "illégal et non recevable".
Cet accord menace la stabilité et la sécurité en Méditerranée
En outre, a abondé son homologue égyptien Sameh Choukri, avec un mandat "expiré", "le gouvernement de Tripoli n’a pas la légitimité à signer des accords".