Le producteur reçoit des caisses pleines de cerneaux, le fruit au cœur de la noix. En 7 ans d'existence, jamais l'huilerie n'en a vu autant d'un coup. "Il y a plusieurs hypothèses possibles" précise Laurent, "mais je pense que tout ce qui concerne le changement climatique peut avoir un impact. C'est vrai que les conditions climatiques sont très bonnes pour les noyers. Maintenant, il y a la sécheresse aussi qui peut être intervenue, et qui, quelque part, peut avoir stressé les arbres, à tel point que maintenant, les fructifications soient plus importantes. C'est aussi une possibilité."
Aucun déchet
Les particuliers n'ont donc pas le choix: pour éviter de jeter ce qu'ils n'ont pas mangé, il faut transformer. Et l'avantage, c'est qu'en faisant de l'huile, il n'y a aucun déchet: "Si vous venez avec un kilo de noix ici, il y a un demi litre d'huile, et un demi kilo de farine, et vous repartez avec tout".
Repartir avec tout, l'huile donc, et de la farine, pour en faire un pain aux noix ou des pâtisseries gourmandes à consommer durant l'hiver.