La phase de groupes de la Coupe du monde est désormais terminée. Plusieurs favoris sont passés à la trappe alors que l’Afrique et l’Asie ont réalisé des performances historiques. Tour d’horizon des principales informations à retenir.
Le Qatar, pays hôte défaillant
Premier pays du Moyen-Orient à accueillir le tournoi planétaire, le Qatar a failli sportivement et présente le pire bilan sportif de l’histoire pour un pays hôte. Sans le moindre point, les hommes de Félix Sánchez Bas ont été éliminés sans jamais y croire et deviennent l’un des deux seuls pays hôtes à être sortis dès le premier tour, en plus d’être la pire attaque et la pire défense de l’histoire des pays hôte.
Des favoris déjà à la trappe
Qui dit Coupe du monde, dit surprise. Comme à chaque édition, tous les fans sont tombés de leur chaise à la vue de certains résultats. Parmi les candidats au titre suprême, plusieurs ont déjà pris la porte, et de manière pas très glorieuse. Handicapée par une attaque défaillante, la Belgique n’a pas su se relever suffisamment de son échec face au Maroc. Comme en 2018, l’Allemagne est également tombée de haut en sortant des poules malgré la présence du Japon et du Costa Rica dans son groupe, pourtant assez loin, sur papier, des plus gros calibres mondiaux.
Demi-finaliste de l’Euro, le Danemark ressemble sans doute à la grosse déception de ce tournoi avec un seul petit point pris face à la Tunisie avant de perdre face à la France et l’Australie. Habituée aux joutes finales, l’Uruguay a aussi échoué dès les poules, incapable de finir devant la Corée du Sud au nombre de buts. Dans le rang des outsiders, on peut également citer le Mexique, éliminé dès les poules après sept qualifications consécutives pour les huitièmes de finale.
Tous les continents représentés en huitièmes
C’est une première dans l’histoire : les cinq continents sont représentés en huitièmes de finale. Sans surprise, c’est l’Europe qui profite du plus grand contingent de représentants en huitièmes de finale, devant l’Amérique du Sud.
Dans l’histoire, ce n’est que la deuxième fois qu’un pays d’Océanie se qualifie pour le deuxième tour du Mondial. Comme en 2006, c’est l’Australie qui fait partie de la fête. Pourtant, son statut de membre de la Confédération asiatique ne permet pas à la Confédération océanienne de sabrer le champagne.
Qualifiés par continent :
Europe (8) : Pays-Bas, Angleterre, Pologne, France, Espagne, Croatie, Portugal, Suisse
Amérique du Sud (2) : Argentine, Brésil
Asie (2) : Japon, Corée du Sud
Afrique (2) : Sénégal, Maroc
Amérique du Nord (1) : États-Unis
Océanie (1) : Australie
L’Afrique et l’Asie à la fête
Pour la première fois de l’histoire, la Confédération asiatique sera représentée par trois équipes en huitièmes de finale grâce aux succès du Japon, de l’Australie et de la Corée du Sud. Dans la même lignée, la zone Asie a battu au Qatar son nombre total de points obtenus par toutes ses équipes en lice. Il était de 15 points en 2018, ce nombre a atteint 22.
Pour l’Afrique aussi, cette Coupe du monde ressemble à un franc succès. Après 2014, c’est la deuxième fois de l’histoire qu’il y aura deux pays africains en huitièmes de finale grâce aux belles performances du Sénégal et du Maroc, premier pays africain depuis 1998 à finir en tête de son groupe. Comme l’Asie, l’Afrique a également battu son record de points en poules. Le précédent record datait de 1998 avec 16 points pris par ses représentants. Cette année, les équipes africaines cumulent 24 unités, soit huit de plus.