Du 9 au 12 février, Musiq3 mettait à l’honneur la dixième édition des Flagey Piano Days. Le dimanche 12 février à 20h, Pierre Solot et Cécile Poss vous accompagnaient pour le concert de clôture d’Elisso Virsaladze au Studio 4 de Flagey.
Pour reprendre les mots de Pierre Solot : "Pour ceux qui ne connaissent pas Elisso Virsaladze, c’est une coupe de cheveux, reconnaissable entre toutes, des cheveux noir ébène coiffés comme un pharaon. C’est une élève de l’immense Heinrich Neuhaus au Conservatoire de Moscou, comme Sviatoslav Richter, comme Emil Gilels, comme Radu Lupu. Elisso Virsaladze est de cette trempe-là, elle a traversé l’Histoire et la 2e moitié du XXe siècle comme une reine de musique. Artiste du peuple de l’URSS, elle joue la musique de Schumann comme personne, ses duos avec la violoncelliste Natalia Gutman sont des références absolues ; avec sa peau claire et son regard perçant, elle a l’autorité évidente de l’une des plus grandes voix du piano."
Elisso Virsaladze est née un 14 septembre 1942 en Géorgie. C’est avec sa grand-mère, une pianiste et pédagogue reconnue, qu’elle est initiée au piano. Elle ira ensuite à Moscou étudier au Conservatoire Tchaïkovski, où elle entrera dans les classes d’Heinrich Neuhaus et Iakov Novak. Sa carrière est partagée entre concerts et transmission de son savoir à d’autres musiciens. A 20 ans, Elisso Virsaladze est le troisième prix au Concours international Tchaïkovski. A 24 ans, elle remporte le Concours Schumann de Zwickau. La grande pianiste deviendra ensuite elle-même juge dans de nombreux concours prestigieux : Concours Tchaïkovski, Concours Rubinstein, ou encore le Concours international Reine Elisabeth en 2010, pour ne citer qu’eux.
La pianiste s’est produite pour le concert de clôture des Flagey Piano Days, essentiellement dans du Mozart. Au programme :
- Fantaisie pour piano n°2 en do mineur, K 396
- Neuf Variations pour piano en do majeur sur "Lison dormait", K 264
- Fantaisie n°4 en do mineur, K 475
- Sonate pour piano n°14 en do mineur, K 457
- Frédéric Chopin – Deux Nocturnes n°1 et 2, op. 27
Une leçon de liberté musicale à réécouter sur Musiq3 :