Auparavant, pour avoir droit à une pension minimum, le Belge devait avoir effectué 30 années de carrière de travail effectif et/ou assimilé. Aujourd’hui, on introduit une condition de travail effectif de minimum 5000 jours – soit environ 20 ans de carrière – qui admet une période de 10 ans de travail assimilés. Pour la secrétaire fédérale de la FGTB, Selena Carbonero Fernandez, cette nouvelle condition pénalise lourdement les femmes. Augmenter le travail pour financer le système, oui, mais pas à n’importe quel prix. "L’accès à la pension des femmes sera plus difficile car les périodes de congés parentaux, les crédit-temps de soins que les femmes prennent encore majoritairement pour porter soins et assistance aux personnes malades de la famille ne seront plus prises en compte de la même manière", affirme-t-elle. "De plus, 80% des emplois à temps partiel sont occupés par les femmes. Elles n’auront plus accès de la même manière à la pension minimum", rappelle-t-elle. "Le Bureau fédéral du Plan a estimé que cette perte pourrait aller pour certaines d’entre elles jusqu’à une perte de 440 € par an."
Les présidentes de la Chambre et du Sénat veulent un parlement plus attentif aux questions de genre
Politique
Les présidentes de la Chambre et du Sénat, Eliane Tillieux (PS) et Stephanie D’Hose (Open Vld), veulent un parlement...