Le mouvement doit débuter par un premier arrêt du travail de 24 heures le 19 janvier, jour de la mobilisation nationale interprofessionnelle. Pour le 26 janvier, la CGT appelle à 48 heures de grève, puis à 72 heures le 6 février.
La grève est "un droit constitutionnel", a réagi le ministre des Comptes publics Gabriel Attal, invité sur RMC/BFM TV.
Rappelant l’opposition des organisations syndicales au projet du gouvernement de décaler progressivement de 62 à 64 ans l’âge légal de départ à la retraite, le ministre refuse de "résumer la situation à un face-à-face entre le gouvernement et les syndicats" ou à "un bras de fer".
"La grève peut se passer sans […] blocage du pays", a de son côté estimé le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini, invité jeudi matin sur Cnews.
De son côté, le président du Sénat (LR) Gérard Larcher a jugé sur RTL jeudi qu’il serait "irresponsable" de la part des syndicats de "bloquer le pays" pour s’opposer à une réforme des retraites qu’il estime "indispensable".µ
La grève peut se passer sans […] blocage du pays
L’appel de la CGT Pétrole a été lancé au lendemain de celui des syndicats des transports, qui promette une "grève puissante".
Le précédent projet de réforme des retraites, lors du précédent quinquennat Macron, avait entraîné des semaines de paralysie des transports en commun, fin 2019-début 2020.