Ce 20 mars, à l’issue d’une séance de votes, le gouvernement français pourrait être renversé en raison de sa très contestée réforme des retraites, qui provoque une importante mobilisation depuis le 19 janvier. Deux motions de censure ont en effet été déposées, au lendemain de la décision du gouvernement d'Elisabeth Borne d’utiliser l'article 49.3 de la Constitution, qui permet l’adoption d’un texte sans vote à l’Assemblée.
La première motion, compromise en raison du refus des députés de la Nupes de la voter, provient du Rassemblement National (RN). La seconde, du groupe parlementaire indépendant centriste LIOT, cosignée par des élus de la Nupes, se veut, quant à elle, "transpartisane". Cette dernière donne des sueurs froides au président Emmanuel Macron et au gouvernement français.