Pierre de Maere était l’invité du 8/9 pour Regarde-moi, un premier album plus fictionnel qu’autobiographique qui aborde de nombreux thèmes. Il raconte notamment son intérêt pour le travail autour de l’image.
C’est en publiant une chanson sur Spotify pendant le confinement de 2020 qu’il est repéré par une maison de disques. "Par hasard, ça atterrit dans les oreilles de Théo Hotuqui qui est mon directeur artistique", raconte Pierre de Maere. "Il m’écrit, je lui envoie deux maquettes, et sur la foi de ces deux maquettes nous signons pour quatre albums."
Sur ce premier album, il aborde de nombreux autres thèmes comme la drogue, les relations amoureuses complexes, l’émancipation sexuelle et l’insouciance de l’enfance, mais c’est un album très peu autobiographique : "il y a deux ou trois titres qui s’inspirent de ma vie, et le reste c’est de la fiction", dit-il. "Ou alors c’est toujours exagéré, toujours romancé, toujours excessif."
J’aime bien endosser des rôles. Ma vie toute seule n’est pas très palpitante, il n’y a pas de quoi écrire douze titres.
Des rôles qu’il prolonge en images, aussi bien sur les réseaux sociaux que sur la pochette très visuelle de l’album. Il travaille beaucoup sur l’image et aime en jouer.
"Il y a trois passions dans ma vie, qui sont celles de la photographie, la musique et la mode. La musique est centrale et fait le projet, tout part de là, mais j’aime bien enrober ça d’un joli emballage", explique-t-il.
Pierre de Maere sera aussi beaucoup présent sur les scènes belges dans les mois à venir, avec quelques gros concerts :
- 22 mars : le Reflector à Liège
- 23 mars : festival Namur is a joke
- 18 mai : l’Ancienne Belgique à Bruxelles
- 22 juillet : les Francofolies de Spa
- 5 août : festival de Ronquières