Sacré sportif belge de l’année au Gala du sport ce vendredi, Remco Evenepoel est revenu sur le devant de la scène. Occupé à préparer ses objectifs dans l’ombre du soleil espagnol, le coureur de Soudal Quick-Step est quelque peu éclipsé par la saison dans les labourés de l’autre leader de notre cyclisme national, Wout van Aert. Sans pour autant s’imaginer un jour tenter de lui tenir la dragée haute dans la boue.
Difficile de passer à côté du feuilleton de l’hiver ces dernières semaines. Les affrontements entre van Aert et Van der Poel rythment ces sombres et courtes journées de décembre et janvier. Ce n’est pas Evenepoel qui vous dira le contraire. "Je regarde souvent les courses, c’est l’heure parfaite après l’entraînement" abonde le Belge au micro de David Bertrand. Et si le créneau horaire est intéressant, le spectacle l’est tout autant. "La rivalité entre van Aert et Van der Poel est belle à voir. Puis, il y a Pidcock qui est capable de les battre lorsqu’il est dans un grand jour. Cela me rappelle l’époque de Nys, Albert et les autres."
Suiveur averti, le champion du monde sur route pourrait-il devenir un acteur des labourés dans les prochaines années ? "Je n’ai jamais pensé à y participer. Pendant l’hiver, je me concentre davantage sur les cols et ma préparation serait totalement différente si je prenais part à des cyclocross" détaille le double vainqueur de la Clasica San Sebastian. Pourtant son compatriote parvient également à connaître la réussite sur les Grands Tours. "Oui, c’est possible d’être performant mais pas comme je dois l’être. Je me suis habitué au soleil et à la chaleur de l’Espagne pendant l’hiver, je ne vais donc pas changer" concluait, sourire en coin, Remco Evenepoel.