Giro

Remco Evenepoel : "Geraint Thomas, c’est une de mes idoles, c’est un honneur de me battre face à ces gars-là"

Par Pierre Lambert

Ce samedi, c’est le grand départ du Giro, l’un des grands objectifs de la saison de Remco Evenepoel. Le coureur belge en a profité pour répondre à nos questions.

J-2 avant le départ du Giro 2023. Parmi les favoris, Remco Evenepoel. Le Belge vient sur le Tour d’Italie pour la deuxième fois de sa carrière, mais compte bien y performer. Dès samedi ?

"Non, samedi, le but, c’est de rouler le plus vite possible. Si on prend le maillot rose samedi, le but n’est pas de le garder. Il faut être malin aussi et garder de l’énergie, notamment mes équipiers. Car la dernière semaine est dure et il faut s’économiser", explique Remco au micro de Samuel Grulois, notre envoyé spécial.

Evenepoel est prêt, mais pas stressé. Et le coureur Soudal Quick-Step évoque le moment où le Tour pourrait se jouer. "Il ne faut pas stresser. J’ai fait de très bons résultats cette année et c’est une belle liste pour débuter le Giro. Je pense qu’à partir de la 13e étape, le Tour va se jouer. Mais il y a aussi le jour 1 et 9 avec les chronos, mais ça commencera définitivement à la 13e."

Une équipe bien balancée face à des coureurs qu’il admire

Pour remporter ce tour d’Italie, Evenepoel devra surmonter quelques obstacles. Notamment Primoz Roglic, qui est l’adversaire numéro un du Belge. Mais pas que.

"Roglic, c’est un grand champion, je le respecte. Il a un grand palmarès et on a parlé quelques fois lors de nos entraînements en Espagne. Il y aura aussi quelques coureurs que je suivais plus jeune. Rouler contre eux, c’est spécial. Geraint Thomas par exemple, c’est un de mes idoles. C’est un honneur de me battre face à ces gars-là. Je n’ai que des frissons et des bonnes émotions."

Pour l’aider dans sa quête, Remco pourra compter sur une solide équipe. "Elle est bien balancée avec des rouleurs, des grimpeurs et aussi des deux. C’est une équipe qui peut performer sur tous les parcours et à chaque étape. C’est une équipe forte et en forme pour le Giro. J’essaye de prendre mes équipiers dans mon élan et de les faire grandir. De faire mon maximum et eux aussi."

En cas de victoire finale, Evenepoel succéderait à Johan De Muynck (1978), dernier vainqueur Belge. "Je ne savais pas en fait et je ne vais pas avoir ça en tête. On est concentré sur notre objectif, notre stratégie et notre course. Et on verra jour par jour", conclut Remco Evenepoel.

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