Avec une bourgmestre qui ne souhaite pas rempiler et deux échevins en délicatesse avec la justice pénale, la majorité libérale spadoise ressemble à un vaisseau qui prend l’eau de toutes parts. Pour tenter d’éviter le naufrage, un jeu de chaises musicales se prépare, avec un nouveau pacte, qui élargît la coalition aux Engagés. Avec l’arrivée d’une nouvelle figure de proue : Alda Greoli.
Concrètement, l’échevin socialiste Yoann Frédéric, qui sert d’appoint, quitte ses fonctions puisqu’il devient en octobre directeur des Francofolies. Il va désormais se contenter de diriger les séances du conseil municipal. Il cède son poste à Nicolas Tefnin, qui libère donc la présidence du centre public d’action social. Qui peut, conformément au code wallon de la démocratie locale, être attribuée à quelqu’un qui n’est pas élu, en l’occurrence Alda Gréoli (qui s’était présentée à Liège au dernier scrutin).
Et ce poste lui donne, de plein droit, une place au sein du collège communal, où elle compte disposer de compétences élargies, comme la culture et l’emploi. Précisons qu'Alda Gréoli démissionne de son mandat de députée wallonne et de cheffe de groupe du mouvement Les Engagés au Parlement de la Communauté française. C'est Michel de Lamotte, ancien échevin et député fédéral liégeois qui lui succède.
Ces bouleversements s’accompagnent d’une nouvelle déclaration politique, avec d’incontestables accents "démocrates chrétiens", comme le renforcement de l’égalité entre les écoles des divers réseaux. C’est incontestablement la fin d’une époque qui se profile pour la cité thermale, la fin de la mainmise du mouvement réformateur, qui désormais mise tout sur son nouveau premier échevin, Nicolas Tefnin.
