Il a 23 ans, plein de projets et surtout beaucoup de courage.
Depuis toujours, Nicolas a voulu être maraîcher, producteur de bons fruits et légumes. Et il a réalisé son rêve même si ce n'est pas tous les jours facile !
Carine Bresse l’a rencontré dans la ferme familiale d’Horruette à Horrues, un petit village situé dans l'entité de Soignies près de Braine-le-Comte.
"J’ai toujours aimé faire ça, depuis que j’ai 15 ans, enfin même avant, j’ai fait des légumes, chipoter dans un petit jardin, faire des essais et des erreurs." Nicolas a commencé il y a 2 ans et c’est lancé un petit peu à la fois et tout se passe vraiment bien pour lui.
Il a été surpris avec le confinement parce qu’il ne s’attendait pas à ça. Il y a eu tellement de monde et après du jour au lendemain plus personne au déconfinement. "C’était vraiment impressionnant, c’était triste. Les gens reviennent quand même un petit peu, de plus en plus. Ils commencent à prendre le pli de se dire on va quand même manger plus de la qualité. On pense toujours que le producteur local est plus cher mais au final quand on va chercher une salade 1,50 € par rapport à 0,75 € en grandes surfaces, déjà le volume n’est pas le même, il est quasi le double et puis la qualité n’est pas la même non plus. De même qu’une tomate au magasin, c’est une tomate remplie d’eau, alors qu'ici c’est que de la chaire."
Nicolas se diversifié, cette année il a fait les melons, l’année prochaine il va augmenter sa production de melons et en apprendre plus sur sa culture.
Plus d’infos sur la page facebook La ferme d’Horruette