Tous élèves de l’enseignement obligatoire reprendront leurs cours à 100% en présentiel à partir du lundi 10 mai. Jusqu’à présent, à partir de la 3e secondaire, les élèves suivaient un enseignement "hybride", 50% en présentiel et 50% en distanciel. Il ne reste donc plus que quelques jours à attendre avant de retrouver une "normalité" pour ces étudiants. Une nouvelle réconfortante pour le secteur puisque cette crise sanitaire a eu un impact négatif sur l’enseignement.
En Wallonie, l’enseignement est inégalitaire. C’est ce qui ressort des enquêtes PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élève) auxquelles participe Dominique Lafontaine au sein de l’équipe de recherche en Fédération Wallonie-Bruxelles.
"Il est vraiment important que l’école reprenne le plus vite possible. Un jour de repris est un jour gagné", affirme Dominique Lafontaine, experte en sciences de l’Education. Pour elle, il faut impérativement prendre en compte les difficultés qu’ont rencontrées certains élèves pendant cette crise sanitaire. "Reprendre comme si de rien n’était, n’est certainement pas la meilleure approche. Nous avons fait un sondage auprès des élèves à la reprise en septembre et précisément, on voyait que lorsque les enseignants reprenaient comme si de rien n’était et ne prenaient pas compte des difficultés particulières qu’avaient rencontré certains élèves, les étudiants du secondaire se disaient peu soutenu par leur enseignant et pouvaient manifester des signes de mal-être".