Le Mouvement des entreprises de France (Medef) a quant à lui salué "les décisions responsables et pragmatiques" du gouvernement, tout en restant "opposé au principe d’un index seniors" qui obligera les entreprises à publier la part de leurs salariés âgés.
"Assurer l’avenir de ce pilier du modèle social du pays, tout en maintenant le pouvoir d’achat des actifs et des retraités, conduit nécessairement à travailler plus longtemps", affirme la première organisation patronale française dans un communiqué.
Par ailleurs, la droite s’est dite "satisfaite d’avoir été entendue" par le gouvernement sur le rythme de report de l’âge de départ à la retraite et la revalorisation des petites pensions, a réagi mardi le président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, Olivier Marleix.
"Nous prenons acte que la Première ministre a entendu un certain nombre de demandes, la première et la plus importante est que le rythme ne soit pas brutal", a-t-il dit à la presse, affirmant que son groupe présenterait un amendement pour "une vraie clause de revoyure" une fois l’âge de départ porté à 63 ans et avant de "poursuivre le cas échéant à 64 ans".