Une solidarité alimentaire soumise à des normes sanitaires
À la suite des différentes crises liées à la pandémie, à la guerre en Ukraine et à la hausse vertigineuse du prix de l’énergie, de plus en plus de personnes sont confrontées à la précarité. S’alimenter convenablement est devenu un luxe pour une partie de la population. Pour tenter de pallier ce manque, de nombreuses associations récoltent des denrées alimentaires afin de les redistribuer aux plus nécessiteux. Pour la plupart des structures, le stock est constitué d’invendus de commerçants et de grandes surfaces.
Néanmoins les dons provenant de particuliers, qui se veulent solidaires, sont également acceptés mais sous certaines conditions. Valérie Saint-Martin, chargée de communication des Restos du Cœur, nous livre la liste des produits acceptés et refusés : " Tout dépend du type de denrée alimentaire. Tant que la date de péremption n’est pas dépassée, les gens peuvent ramener tout ce qui est produit sec. Cela peut aller du sucre, du café, du thé, des pâtes, du riz, etc. Tant que le produit n’est pas ouvert, ils peuvent aussi donner des confitures et des conserves en tout genre. Nous acceptons aussi les fruits et légumes qui sont évidemment dans un état propre à la consommation. Nous refusons les plats préparés même emballés, et les produits frais comme la viande ou le poisson par exemple. Comme nous n’avons pas de visibilité du parcours de ces types de produits, on ne peut pas prendre le risque de les accepter car on ne sait pas si ces produits ont été correctement conservés au frais. De plus, vous vous doutez que nous sommes soumis aux règles de l’AFSCA. "