"Une nuit, j’allume la radio, à la recherche d’une voix, d’une compagnie sur les ondes… En vain. Sur les grandes stations, il n’y a plus de présence humaine la nuit. Plus de direct, plus de libre antenne, mais des rediffusions ou des flux de musique automatiques. La radio a déserté la nuit."
"Me reviennent alors en mémoire des génériques familiers, des voix de la nuit (Macha, Martine Cornil, Jean-Jacques Aschéro, Max Meynier…) et des souvenirs d’émissions nocturnes où se nouait une intense proximité entre animateurs et auditeurs, où les anonymes s’emparaient de l’antenne et créaient une communauté.
La nuit offrait, par la libre antenne, le répondeur téléphonique ou le courrier des auditeurs, une ouverture sur le monde de la nuit : travailleurs, artistes, étudiants, insomniaques, prisonniers, militants, marginaux et autres oiseaux de nuit."
A l’époque du podcast roi, Hélène Laurent vous propose une balade nostalgique, d’émission en émission, de fréquence en fréquence, dans la nuit hertzienne française et belge.
► Cet article d'avril 2022 a été mis à jour dans le cadre de la rediffusion de la série dans Par Ouï-dire, sur La Première.