En Une ce matin, la Flandre tend la main aux sinistrés wallons.
Matin Première
En Une ce matin, la Flandre tend la main aux sinistrés wallons.
La Flandre propose des logements aux sinistrés des inondations, c’est ce qu’explique le Belang Van Limburg.
Le ministre flamand du bien-être social Wouter Beke a contacté les propriétaires de résidences services.
35 propriétaires précise le quotidien, soit mille foyers répartis dans le Limbourg et le Brabant Flamand.
Un appel utile, rien que sur Liège, le Soir nous apprend que 6500 logements sont sinistrés.
Le ministre veut dès lors savoir quelles sont les capacités d’accueil écrit le Standaard. Mais le Belang Van Limburg prévient :
ces appartements sont souvent petits.
Le Soir confirme, ils sont destinés à des personnes âgées donc en général, il n’y a qu’une chambre, pas idéal pour les grosses familles.
L’analyse se fera au cas par cas précise le ministre Beke dans les colonnes du Soir.
Par contre, point positif, ils sont disponibles immédiatement et tout est prévu pour accueillir des personnes à mobilité réduite ou nécessitant des soins.
Par contre le gouvernement flamand n’aidera pas les sinistrés financièrement.
Le gouvernement joue ici le rôle d’entremetteur entre les propriétaires et les futurs locataires temporaires écrit le Soir.
Les sinistrés devront donc payer une forme de loyer confirme le Belang Van Limburg.
Et généralement, occuper ces maisons coûte assez cher poursuit le journal. Il n’empêche explique le Soir, cette proposition peut être une réelle solution pour les sinistrés.
Le contrat sera à durée déterminée, mais pourra s’étaler sur plusieurs mois.
Le Standaard lui attend la réponse du gouvernement wallon.
Est-il enthousiaste à l’annonce de cette aide ? Oui si on en croit le Soir, les autorités wallonnes acceptent la main tendue sans broncher.
Le Soir qui lui attend une autre réponse, celle des habitants sinistrés.
Le quotidien nous apprend qu’en province de Liège, cette course concerne 40 écoles.
40 établissements qui ne sont pas certains de pouvoir ouvrir à temps.
Pire, par endroits il faudra détruire et reconstruire ajoute le quotidien qui cite le porte-parole de la fédération des pouvoirs organisateurs de l’enseignement libre.
Mais il y a un hic, les assureurs croulent sous les dossiers dit le quotidien.
Les indemnisations et les préfinancements pourraient donc tarder à arriver.
Voilà qui va compliquer la rénovation de ces établissements scolaires. La Fédération Wallonie-Bruxelles en est consciente.
Elle a donc débloqué 5 millions d’euros, une première aide pour ces écoles sinistrées qui peuvent en bénéficier jusqu’à la mi-octobre.
Mais cela ne pourrait pas suffire, certains établissements resteront fermés en septembre.
Il faudra alors trouver des locaux à louer ou d’autres solutions pour sauver le début de l’année scolaire.
Recevez chaque vendredi l'essentiel de Matin Première
Des milliers de personnes se sont rassemblées, dimanche après-midi, dans le Westerpark d'Amsterdam, pour manifester contre...
L’Université de Gand et l’Institut de la langue néerlandaise lancent le Grand test sur les dialectes de Flandre ce...