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Revue de presse : Olivier Vandecasteele est ENFIN libre

Par Nicolas Vandenschrick via

Libre

Ce mot – seul – suffit à résumer toute la presse du jour.

Olivier Vandecasteele est libre. La phrase claque à la une de vos journaux ce matin. Inattendue, hier, elle s’impose aujourd’hui comme un titre évident. Le travailleur humanitaire retenu en Iran pendant 455 jours a retrouvé la liberté et ses proches. Si les images témoignent de la joie et de l’émotion vécue par le belge et ses proches lors de leurs retrouvailles, vendredi soir, à l’aéroport militaire de Melsbroeck, les titres eux n'ont qu'une idée en tête :   

"Libre" (Le Soir, La Libre.)

"Enfin Libre" (L’Avenir, La Dernière Heure.)

"Bienvenue chez toi !" (Sudinfo.)

"Olivier Vandecasteele enfin sorti de l’enfer" (L’Echo.)

Tout à l’honneur de la Belgique

La libération d’Olivier Vandecasteele envoie un message fort, message de la Belgique à ses ressortissants : "si un jour, vous êtes privé de liberté, où que vous soyez, nous ferons tout pour vous ramener au pays, près des vôtres." (Le Soir.) "Cette libération témoigne aussi de la force, inouïe, fantastique, magnifique d’une famille qui n’a jamais lâché prise, […] tout autant que de la puissance du collectif et de la générosité sans faille d’une population. Un quart de million de Belges ont signé la pétition pour la libération d’Olivier Vandecasteele, opposant au cynisme de l’Etat iranien une mobilisation permanente, entêtée et inventive."

Pour La Libre, "Olivier Vandecasteele doit sa liberté à l’extraordinaire mobilisation de sa famille, de ses amis, de la société civile, des médias mais aussi des politiques, des diplomates, des militaires et des services secrets. Unis dans l’action, tous peuvent se féliciter de cette heureuse issue.

Utiliser le transfert d’un terroriste iranien pour seule monnaie d’échange n’est pas digne d’un état de droit. Mais l’Iran en porte seule la responsabilité. Pas les autorités belges qui n’ont pu qu’opter pour l’unique choix possible : tout faire pour libérer un Belge injustement enfermé."

Cette délivrance a également son triste revers, note la Dernière Heure. "Elle crée un précédent. Elle souligne la dure réalité de la diplomatie des otages, cette marchandisation des corps au nom de la géopolitique. Si, aujourd’hui, l’opération Blackstone (nom de code donné à l’opération d’échange entre le Belge et le diplomate iranien, Assadollah Assadi, condamné en Belgique pour avoir planifié un attentat terroriste) a permis de libérer un innocent, qui nous dit que demain, elle ne permettra pas au régime de Téhéran d’en enfermer d’autres ?"

Pour cette raison, L’Avenir rappelle que "ce happy end ne doit pas nous faire oublier que des milliers d’opposants politiques croupissent encore dans les geôles infâmes de ce régime voyou. Depuis septembre 2022, et le meurtre de Mahsa Amini par cette immonde police des mœurs, le peuple iranien a décidé de se révolter. Malgré une répression plus féroce et des exécutions toujours plus cruelles, de courageux Iraniens se lèvent, au péril de leur vie, contre ce régime théocratique.

Si nous ne pouvons que nous réjouir du retour d’Olivier Vandecasteele, il est aujourd’hui de notre devoir de ne pas abandonner ces milliers d’Iraniens qui désirent simplement étancher aujourd’hui une légitime soif de liberté."

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