Anderlecht

Robin Veldman : "Redonner le sourire à l'équipe puis, si ma méthode plait, pourquoi pas rediscuter avec la direction ?"

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Robin Veldman a rencontré la presse pour la première fois depuis qu'il a été désigné entraîneur ad interim du Sporting d'Anderlecht. Celui qui a pris les rênes de l'équipe A au lendemain de la défaite au Standard (3-1), a livré ses premières impressions sur ce nouveau rôle.

 

Standard - Anderlecht : 23 octobre 2022 (3-1, match arrêté)

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"La pression ? Non, je ressens de la confiance"

Plutôt avenant face aux rafales de questions, Veldman a répondu avec un grand sourire aux sollicitations. "Avec les Futures, on avait comme idée de reproduire ce que Felice Mazzu réalisait avec l'équipe A en termes de système de jeu. Ma première impulsion dans cette équipe A ? Donner de la confiance mais aussi rendre le sourire. C'est avec le sourire qu'on va se remettre à grandir. Le système de jeu n'est pas une fin en soi. Avec Mazzu, c'était un 3-5-2, mais avec Vincent (Kompany), Josh Cullen venait aussi se mettre parfois entre les défenseurs centraux, ce qui induisait une défense à trois. Il faut voir ce qui nous apporte le plus de qualité pour aller chercher des résultats. La pression ? Non, je ressens de la confiance. J'ai reçu beaucoup de messages de soutien, je sais que le staff me soutient."

"Si cela se passe bien, pourquoi pas devenir entraîneur principal ?"

Un entraîneur ad interim a, par définition, une durée de vie limitée. Mais le Néerlandais n'exclut aucun scénario concernant son avenir. "Pour le moment, je pense simplement à mon travail d'intérimaire et à la manière de recréer de l'enthousiasme dans cette équipe. Dans l'absolu, c'est mon ambition de devenir un entraîneur principal. Si cela se passe bien et que ma manière de travailler plaît, pourquoi ne pas rediscuter avec la direction ? Mais pour l'instant, ce qui est important, c'est le club. Si je peux aider le club à revenir à son meilleur niveau, très bien. Mais j'ai également profité de mon rôle en tant que coach des U23."

Un parcours écrit depuis longtemps

Le coach est revenu sur la journée qui l'a vu passer d'une dimension à une autre. "Lundi matin, j'emmenais mes enfants à l'école. Deux heures plus tard, j'étais l'entraîneur de notre équipe A. Ce n'est pas un moment facile pour endosser ce rôle, mais je vais mettre toute mon énergie pour en tirer quelque chose de beau. Mon parcours en tant que coach a commencé très tôt. Dès l'âge de 17 ans, je suivais déjà des formations pour devenir professeur de sport, pas seulement dans le foot. De là, j'ai obtenu un stage à Heerenveen et je me suis accroché pour décrocher un premier contrat à l'âge de 19 ans. J'ai eu l'opportunité de rencontrer des grands talents : Hakim Ziyech, Jeremiah St. Juste ou Daley Sinkgraven. A la suite de cela, j'ai pu travailler à l'Ajax, qui comme tout le monde le sait, est une école exceptionnelle pour les jeunes. C'est quand j'étais à l'Ajax que Peter Verbeke m'a contacté pour devenir coach des Espoirs."

Leoni, la surprise de la sélection de jeudi ?

L'entraîneur n'exclut pas quelques surprises pour le match face au FCSB. Interrogé sur Théo Leoni, il confirme : "il a fait de très belles choses avec le RSCA Futures". Concernant Adrien Trebel, qui s'entraîne à nouveau avec le groupe, "il se pourrait qu'il rejoue avant la Coupe du monde, même s'il doit encore être attentif à l'évolution de son épaule"

Le coach a finalement conclu en évoquant la position du Sporting au classement de la Pro League. "Le classement de l'équipe ? Beaucoup trop bas. On va tout faire pour remonter rapidement au classement, en jouant de manière enthousiaste. J'ai une confiance énorme dans ces joueurs pour y parvenir."

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