Les liens entre le sport et la musique, pas évident à priori. Les grands sportifs préfèrent en général frayer avec une Spice Girls et écouter des rappeurs, à moins que ce ne soit le contraire… Néanmoins, il y a bel et bien un lien, que dis-je plein de liens !
D’anciens sportifs pros devenus rockeurs, des stars de la musique qui investissent dans le sport, des événements sportifs qui proposent des concerts incroyables ou encore les morceaux utilisés par les clubs de toutes sortes lors de leurs rencontres. L’exemple d’aujourd’hui nous vient d’Angleterre. On le sait, les Anglais et le foot, c’est une vraie histoire d’amour, une histoire idyllique qui mériterait d’avancer sur une route pavée d’or. Une ''Yellowbrick Road'', comme on dirait là-bas, vous voyez où je veux en venir ?
elton john Michael Putland / GettyImages
En 1976, le club de Watford végète en 4e division anglaise. Donc, loin de la Champions League, encore plus loin qu’elle n’existe pas encore, c’est vous dire comme ils en étaient loin. Le club de Watford a parmi ses supporters les plus acharnés un certain Reginald Dwight, Elton John, quoi ! Et cette année-là, il surfe sur le succès de ''Goodbye Yellowbrick Road ''.
Mais plutôt qu’une route facile, ce sera plutôt une montagne russe. Un départ en ''Rocket Men'' au début des années 80 mais ça s’éteint comme une ''Candle in the Wind'', relégation D2, descente en D3 mais fin des années 90, ''The Bitch is Back'', 2 titres successifs et retour dans l’élite, ''I’m Still Standing'', quoi ! Les allers-retours seront encore nombreux et aujourd’hui Watford est en Premier League et Sir Elton fête 45 ans de présidence mais il n’est plus propriétaire depuis quelques années déjà. Une expérience qui, de l’aveu même du chanteur, ''Saved his Life Tonight'', si vous voyez ce que je veux dire… Cette année-là, Elton annonce sa bisexualité ce qui à l’époque, n’était pas franchement bien accepté, il connaît une chute brutale de popularité et se bat contre ses addictions à l’alcool et la drogue. Et à ce moment-là de sa vie, c’est pas lui qui gagne Sa passion pour son club d’enfance lui fournira donc un dérivatif à ses soucis, c’est un peu triste mais ''That’s why you Call it the Blues''!
