Rocky Balboa, ça, c’est un héros. D’ailleurs sa vie se confond avec celle de son créateur, Sylvester Stallone. Nous sommes donc au milieu des années 70, Stallone, Sly pour les intimes, est un acteur qui galère. Il n’a pas réellement le physique d’un jeune premier et son visage est quasi inexpressif (enfin d’après les directeurs de casting qu’il croise) ! Un soir à la télé, il regarde le match de boxe opposant le champion du monde Mohammed Ali à l’outsider Chuck Wepner. Le Chuck, il résiste tout le match avant d’être mis en KO technique au 15e round. Stallone voit en Wepner le héros qu’il veut devenir, celui du challenger que personne n’attend. Il ne lui en faut pas plus pour écrire un scénario. Des producteurs sont intéressés par l’histoire de ce boxeur has been mais ils veulent Robert Redford pour le rôle. Stallone s’accroche à son idée, à son histoire, à son héros. Persuasif, travailleur, il l’obtient ce rôle. Le film se tourne avec derrière la caméra le réalisateur John G. Avildsen (la saga "Karaté kid" c’est lui aussi) et à sa sortie, il cartonne. "Rocky" remporte même 3 Oscars pour le meilleur film, le meilleur réalisateur et le meilleur montage.