"Je ne soutiens pas la guerre, ce qui veut dire que je ne soutiens pas Loukachenko en ce moment", a affirmé la Biélorusse Aryna Sabalenka, N.2 mondiale du tennis féminin, après sa qualification pour les demi-finales de Roland-Garros mardi face à Elina Svitolina. Cette dernière qui n’a pas totalement compris le comportement de son adversaire.
Aryna Sabalenka avait été pressée de questions au début de Roland-Garros sur sa position par rapport à l’invasion de l’Ukraine et sur ses liens avec le président biélorusse Alexandre Loukachenko, allié de la Russie. Elle avait ensuite choisi, avec l’accord du tournoi, de ne pas donner de conférence de presse pendant deux tours, avant de décider de s’y présenter de nouveau après sa victoire face à l’Ukrainienne Elina Svitolina mardi.
La joueuse Ukrainienne a quant à elle répondu positivement à une question d’un journaliste demandant si Sabalenka voulait envenimer les choses en attendant une poignée de main au filet à l’issue de la rencontre alors qu’elle savait qu’elle n’aurait pas lieu, "oui, je pense que c’est le cas", a-t-elle dit. Les joueuses ukrainiennes ne serrent plus la main de leurs adversaires russes et biélorusses mais Sabalenka n’en a pas tenu compte.