Pour différentes raisons, une bonne partie des meilleures joueuses mondiales ne font déjà plus partie du tableau à Roland-Garros. Blessées, éliminées, en méforme… Mais ce qu’il faut retenir c’est que ce phénomène se répète. De quoi avoir quelques inquiétudes pour le tennis de haut niveau chez les dames : " Il y a un problème profond, d’identité. Regardez ce qui se passe dans le tableau masculin où on a vu trois joueurs truster les premières places depuis plus de dix ans. Ça a amené des joueurs à essayer de performer pour essayer de rivaliser. Dans le tennis féminin, on s’est un peu perdu. Si on regarde qui sont les quatre premières joueuses mondiales et ce même top quatre il y a dix ans… Serena Williams est encore là mais il n’y plus vraiment de leaders charismatiques. Il n’y a pas non plus de groupe de joueuses qui ont poussé le niveau de jeu plus haut. C’est à mon sens le vrai problème dans le tennis féminin aujourd’hui," explique Didier Jacquet.
Est-ce que cette édition de Roland est plus ouverte que jamais ? " Oui ! Swiatek d’un côté, Azarenka peut-être de l’autre. Ce qui est complètement paradoxal parce qu’on a une jeune pousse qui a malgré tout déjà gagné Roland-Garros en 2020 et de l’autre une joueuse qui est revenue après être devenue maman. C’est un petit peu un conflit de générations… Tout est ouvert en 2021 parce qu’il n’y a pas de leaders charismatiques. "
Qui est la jeune qui pourrait surprendre ? " Swiatek, même si moi j’en fais ma favorite. Ça reste une jeune pousse, elle pourrait surprendre en gagnant encore Roland-Garros parce que ce n’est jamais facile de gagner deux fois d’affilée un tournoi du Grand-Chelem. "
Mais il y a d’autres prétendantes au titre… " Oui, elles peuvent encore vraiment toutes gagner. Et c’est ça aussi qui fait la beauté du tableau féminin en 2021. "