Formule 1

Russell ne voit pas Hamilton comme un obstacle : "Pour être champion du monde, je dois battre les meilleurs et le meilleur c’est Lewis"

George Russell arrive doucement à la fin de sa toute première année chez Mercedes. Une saison qui n’aura pas été de tout repos tant l’équipe a rencontré des difficultés après avoir mal négocié le virage du changement de règlement. Mais malgré une monoplace plus que capricieuse, le jeune Britannique a plutôt bien tiré son épingle du jeu prouvant à Toto Wolff que le team avait fait le bon choix en misant sur lui. Et même s’il n’est jamais aisé de se mesurer à un équipier septuple champion du monde, Russell voit d’un très bon œil la plus que probable prolongation de contrat d’Hamilton qui souhaite encore rester plusieurs années en F1.

"C’est vraiment génial de se dire qu’il va continuer. Honnêtement c’est une position idéale pour moi de pouvoir être l’équipier de Lewis. Il conserve encore un niveau exceptionnel et notre relation est vraiment très bonne. Ce n’est pas un obstacle pour moi, parce que de toute façon si je veux un jour devenir champion du monde, il faut battre tout le monde, y compris les meilleurs et (statistiquement) Hamilton est tout simplement le meilleur. Le fait qu’il soit dans la même voiture que moi m’offre un point de comparaison parfait."

George Russell : monsieur régularité

Cette saison, George Russell, a signé 7 podiums et compte 17 présences dans le top cinq en 20 courses disputées. Un bilan remarquable d’autant que l’ex-pilote Williams a souvent devancé, Lewis Hamilton, en début de saison au volant d’une flèche d’argent clairement pas au niveau. Mais cette période compliquée lui a permis de constater la faculté de réaction et d’adaptation d’une équipe comme la marque à l’étoile.

"Je savais déjà à quel point Mercedes était une impressionnante machine à gagner, mais je dois dire que j’ai été très impressionné de la manière dont tout le monde a fait front dans le team pour surmonter les défis qui se présentaient à nous pour redevenir compétitifs : le marsouinage, la difficulté de trouver les setups qui convenaient à la voiture, etc. C’était vraiment plaisant de voir les paliers que l’équipe franchissait semaine après semaine. Tout le monde a continué à croire qu’on pouvait avoir une voiture pour se battre devant. Et nous sommes tous persuadés que nous aurons une monoplace pour nous battre pour le titre à présent."


 

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