Lionel Messi sera encore attendu par tout le peuple argentin comme celui qui doit guider de l’Albiceleste à la victoire contre les Pays-Bas en quarts de finale de la Coupe du monde 2022. Le génie aux sept Ballons d’or pourra piocher dans ses souvenirs pour y trouver une source d’inspiration. Parce que l’Oranje lui a toujours plutôt bien réussi. Que ce soit le pays où l’équipe nationale d’ailleurs.
Lancé par Rijkaard à l’automne 2004
En 2004, Leo n’est pas encore Messi mais il est déjà annoncé comme un phénomène. Depuis quelques années, il martyrise les défenses adverses et enquille les buts et les records avec les équipes de jeunes du Barça. Le 16 octobre 2004, il fait ses premiers pas avec l’équipe première. Il dispute les huit dernières minutes du derby face à l’Espanyol. Et c’est Frank Rijkaard, un coach… néerlandais, qui le lance. 777 apparitions et 672 buts suivront sous le maillot blaugrana.
Il marche sur le mondial U17 aux Pays-Bas
L’été suivant la Pulga met le pied en terres bataves pour le mondial U17. La sélection de Francisco Ferraro a de la gueule. Zabaleta, Aguëro, Gago, Garay ou Biglia sont là pour épauler un Messi flanqué du N.18. Remplaçant pour le premier match (défaite contre les USA), le gaucher de Rosario met la machine en route face à l’Egypte. Il plante son premier but. Il sera décisif dans toutes les rencontres suivantes. Il marque en huitièmes face à la Colombie, en quarts face à l’Espagne, en demies contre le Brésil et s’offre un doublé en finale face au Nigéria. Six buts, deux assists et un récital dans les matches à élimination directe. Il décroche son premier – et à ce jour son seul – titre mondial.
Sa première titularisation en Coupe du monde ? Face aux Oranje bien sûr
L’ascension du prodige se poursuit, toujours aussi fulgurante. Il connaît sa première sélection avec l’Albiceleste en août 2005 face à la Hongrie. Et composte son ticket pour la Coupe du monde 2006 avec seulement sept capes au compteur.
Il vient de souffler ses 19 bougies et ne fait pas encore partie des cadres dans un groupe qui renseigne Riquelme, Cambiasso, Crespo ou Tevez. Sur le banc contre la Côte d’Ivoire, il claque un but et un assist contre la Serbie. Il est titularisé dans la foulée contre les Pays-Bas. Une première pour lui en Coupe du monde.
L’or olympique à Pékin
Sur la route du sacre olympique, Messi se joue des Pays-Bas. Dans un match crispé au Shanghai Stadium, il ouvre le score dès la 14e minute. Les jong Oranje s’accrochent, égalisent via Otman Bakkal et forcent la prolongation. Messi sort de sa boîte pour glisser une offrande à Angel Di Maria. Une connexion entre les deux Niños de Rosario qui fera encore des merveilles en finale. Assist de Leo, finition d’Angel et le Nigéria, tombeur des Diablotins, doit s’avouer vaincu comme au Galgenwaard d’Utrecht trois ans plus tôt.
Il marque son tir au but en demi-finale au mondial 2014
En 2014, l’Argentine se hisse jusqu’en finale. Lionel Messi plane sur la phase de groupe (4 buts), délivre une passe décisive en huitième contre la Suisse. L’Albiceleste met ensuite un terme au parcours des Diables en quarts. La demi-finale face aux Pays-Bas se joue aux tirs au but. Le N.10 argentin, brassard au biceps, prend ses responsabilités et transforme sa tentative. Il indique la voie à suivre à Garay, Aguëro et Maxi Rodriguez. Les échecs de Vlaar et Sneijder coûtent la qualification aux Oranje. Mais la sélection d’Alejandro Sabella trébuche sur la dernière marche face à l’Allemagne de Götze.
Messi est donc invaincu en sélection face aux Pays-Bas. Toute l’Argentine espère que la série va se poursuivre.