La saga James Bond s’étend sur 60 ans. C’est 60 ans d’histoire. C’est s’adapter ou mourir, comme le titre d’un James Bond…
Les meilleurs instruments, les meilleurs musiciens seront choisis pour coller à l’époque, mais aussi pour devancer à chaque fois son époque.
En 1977 sort L’espion qui m’aimait, avec un nouveau compositeur, Marvin Hamlisch, qui va amener la basse typique du disco, s’adaptant ainsi au mieux à l’air du temps.
1979 : pour Moonraker, John Barry est de retour aux commandes, accompagné de Shirley Bassey à nouveau, pour la chanson-titre, Kate Bush ayant refusé.
Pour Rien que pour vos yeux, on va chercher Debbie Harris, qui va refuser car le groupe Blondie n’est pas souhaité.
La chanson proposée par Alice Cooper pour L’homme au pistolet d’or sera quant à elle refusée. Mais elle se retrouvera sur l’un de ses albums.
Dans les décennies suivantes, la musique des James Bond va continuer à s’adapter aux genres musicaux, aux changements d’acteurs, aux nouvelles techniques de diffusion.
Dans les années 2000, David Arnold va s’imposer comme le digne héritier de John Barry.
2012 verra le raz de marée de Skyfall, d’Adele, chanson-titre ravageuse et multirécompensée.
Mille autres choses encore à découvrir dans 'Goldsinger – Les musiques de James Bond', de Nicolas Buytaers, chez Omaké Books.