Dans 15 jours, c'est la Saint-Nicolas. Les chocolateries tournent à plein régime. Mais pour fabriquer et conserver le chocolat, il faut des machines et des frigos.
"Ces machines sont énergivores. Elles chauffent non seulement l'atelier, mais comme on a aussi besoin d'une température relativement basse sur place, même en cette période, nous devons utiliser des climatisations pour refroidir la température générale de l'atelier", affirme Jean-Sébastien Jonne, artisan-chocolatier de L'Alchimie du chocolat.
Et puisque l'augmentation des prix des matières premières s'est ajoutée à cette consommation énergétique importante, il a bien fallu se résigner à répercuter ces hausses sur le prix du chocolat. Mais pas trop. Cette année, ses Saint-Nicolas coûteront 5% de plus.
"L'année passée avec le covid, les gens ont voulu se faire plaisir, et ont acheté plus gros. Pour cette année, on verra, mais pour le moment, il n'y a pas de changement au niveau du comportement", dit Géraldine Manderlier, responsable du magasin.