En hiver, les arbres dégarnis de leur feuillage, nous dévoilent le graphisme de leur silhouette nue et élancée. Avez-vous déjà pris le temps de contempler leurs squelettes délicats ? De repérer les détails de leurs ramures en dentelle ?
Les arbres nus © Virginie HESS
La partie visible de l’arbre est constituée de deux parties aériennes : le tronc, qui est en quelque sorte le corps de l’arbre, et le houppier (ou couronne), la partie située entre la première branche et le sommet de l’arbre, constitué de la ramure et du feuillage.
En cette période hivernale, on distingue facilement la composition de la ramure de l’arbre : on peut repérer les branches maîtresses, fortes ramifications du tronc, qui se divisent en rameaux secondaires, qui à leur tour se divisent en ramilles.
La cime est la partie la plus haute de l’arbre, son sommet.
L’architecture de la plante est le reflet de son mode de développement. Les arbres ne poussent pas n’importe comment. Il y a des règles de développement propres à chaque espèce. On appelle cela les modèles architecturaux.
Mais il ne s’agit là que de la partie de l’arbre qui est visible à l’œil nu. Celle que l’on représente d’ailleurs souvent dans les dessins, les photos, etc. et qui est incomplète puisqu’une autre partie essentielle de l’arbre est souterraine. C’est comme si, pour représenter un homme, on ne dessinait que le tronc et la tête, sans les jambes !
Car la ramification de l’arbre se développe également sous terre, avec son système racinaire qui assure son maintien et le nourrit. Là aussi, la structure peut varier d’une espèce à l’autre. Elle peut être traçante (racines qui se développent de manière horizontale), pivotante (racines qui se développent en profondeur, etc.). Les racines se ramifient en radicelles, équipées de poils absorbants.
Les arbres nus © Virginie HESS
Quel magnifique spectacle que celui de ces silhouettes élégantes se dessinant sur un ciel orangé, lors d’une fin d’après-midi ensoleillée, au cœur de l’hiver.
