Tipik - Musique

Sam Smith (enfin) bien dans son corps et pourtant victime de grossophobie

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Fini la période où Sam Smith était mal dans sa peau, peu à l’aise avec son corps, aujourd’hui, à 30 ans, l’artiste non-binaire se sent "fabuleux.se".

L’interprète de "How Do You Sleep ?" a souffert de longues années de dysmorphophobie, un trouble caractérisé par une préoccupation importante concernant un "défaut" de l’apparence physique qui peut se transformer en obsession et affecter le comportement. Dans une interview pour The Sunday Times iel confie : "Chaque fois que j’allais à la piscine, je me sentais gêné.e, mais je me forçais à enlever mon haut." Aujourd’hui c’est tout l’inverse, l’artiste aime son apparence et n’a plus peur de se montrer : "C’est le contraire de la dysmorphophobie. Je me sens fabuleux.se. Je peux enfin me mettre à bronzer. J’ai des coups de soleil à des endroits où je n’en ai jamais eu."

Sam Smith se sent aussi plus libéré.e dans sa musique et vit les choses avec moins de pression : "Je me rapproche de qui je suis à chaque album." A propos de Gloria, son nouvel opus paru le 27 janvier, la star parle d’un "esprit féminin."

Dans son dernier clip ancré dans l’univers queer, "I’m Not Here to Make Friends" ("Je ne suis pas là pour me faire des amis"), Sam Smith dégaine la panoplie de la diva : arrivée en hélico, froufrous roses, satin, strass et paillettes. Mais l’artiste va plus loin et s’amuse avec des corsets et cache tétons. Il n’en fallait pas plus pour déclencher une marée de commentaires grossophobes et LGBTphobes, les critiques contre son physique venant parfois de la communauté LGBTQIA +. Des voix se sont élevées pour dénoncer la grossophobie et défendre l’artiste, notamment Jameela Jamil, actrice et grande figure du "body positive" qui a publié sur Instagram : "Les gens étaient d’accord avec le fait que Sam Smith soit gros·se quand iel chantait sur le fait d’être triste et solitaire. Mais ils refusent que Sam Smith soit heureux·se et confiant·e. Nous savons depuis des années qu’il existe de graves problèmes d'image corporelle dans la communauté LGBTQ +. Et pourtant, en 2023, les gens de cette même communauté sautent sur la moindre occasion de faire culpabiliser autrui."

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