C’est ce qu’on appelle une collaboration qui tourne court. Seulement 15 heures après son engagement, Sandro Grande a été licencié par le CF Montréal. La raison ? D’anciennes déclarations polémiques sur les réseaux sociaux datant de 2012.
Il y a dix ans, une attaque à l’arme à feu a visé le gouvernement du Québec. Un individu avait tenté de tuer la Première ministre. Sa tentative avait échoué mais il y avait eu plusieurs blessés. Grande s’était fendu d’un message plus que maladroit : "La seule erreur que le tireur a commise, c’est de rater sa cible. La prochaine fois mon gars ! J’espère !". Même dix ans plus tard, ce genre de dérapage ne passe pas et laisse des traces.
Montréal n’a pas eu d’autres choix que de faire marche arrière et s’est séparé de l’entraîneur. "Nous reconnaissons que l’embauche de Sandro Grande a été une erreur et nous regrettons les répercussions causées par cette décision", a déclaré Gabriel Gervais, président et chef de la direction du club dans un communiqué. "Nous tenons à présenter nos plus sincères excuses à toutes les personnes qui ont été blessées ou choquées. De toute évidence, nous avons manqué de sensibilité et avons largement sous-estimé les propos tenus et les gestes qu’il a commis il y a plusieurs années."