En Belgique, selon le top 100 des professions de Statbel, on ne compte que 13% d’ingénieures civiles, 19% de femmes managers TIC, 12% de spécialistes féminines des sciences techniques de la production et de l’industrie et seulement 11% de conceptrices de logiciels. Pour lutter contre ces écarts et déconstruire les stéréotypes genrés, Les Grenades réalisent chaque mois le portrait de femmes actives dans le monde des sciences, de la tech’ ou de l’ingénierie.
Direction le centre d’étude nucléaire (SCK-CEN), à Mol. Nous retrouvons la professeure Sarah Baatout, cheffe de l’unité de radiobiologie. Mère de deux enfants, patineuse artistique et scientifique de renommée internationale, elle nous reçoit avec entrain et nous fait visiter d’un bon pas les différentes salles de son laboratoire. "Nous étudions l’impact des rayonnements sur la santé. Ces recherches couvrent diverses applications", introduit-elle.
Outre son poste au sein de l’unité, la chercheuse enseigne à l’université, tout en assurant son rôle de représentante de la Belgique auprès de l’UNSCEAR, le Comité scientifique des Nations Unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants.
Infatigable, elle partage pour nous son parcours et sa vision d’une science de demain où les femmes ont toute leur place.