En attendant dans les coulisses, dans les autres partis de la majorité, l'heure était à la consternation devant ce nouvel épisode.
Jeudi passé, le PS et le MR avaient fait savoir qu'ils réservaient leur vote sur la motion de la N-VA demandant la démission de la secrétaire d'État après ses réponses changeantes sur ses communications publiques et qu'ils lui laissaient une semaine de sursis. Celle-ci expire dans deux jours. D'ici là, le sort de Mme Schlitz paraît toujours incertain. En principe, elle pourra s'appuyer sur la majorité s'il n'y a pas de nouveaux éléments relatifs à ses communications qui seraient révélés d'ici là et qui contrediraient à nouveau les explications fournies la semaine passée au parlement.
Dans l'opposition, certains estiment que le dérapage de la collaboratrice de Mme Schlitz est le faux pas de trop. "Cette violence, cette réduction ad hitlerum, cette façon de traiter de nazi tout qui ne partagerait pas vos opinions est inacceptable. C'est encore plus grave quand il s'agit de pointer du doigt un parlementaire qui, à juste titre, a épinglé les mensonges de la secrétaire d'État au parlement. Cela abîme le débat démocratique. Mme Schlitz doit en tirer les conséquences", a déclaré le député Georges Dallemagne (Les Engagés)