Au Parlement wallon, il fallait trouver une porte de sortie sans que ceux qui démissionnent ne donnent l’image d’être coupables. Finalement, Jean-Claude Marcourt, président du Parlement et du Bureau s'est dit lundi disposé à démissionner de ses fonctions si l'ensemble du Bureau du parlement wallon fait également un pas de côté, a-t-il annoncé au Soir.
"J'ai le sentiment de n'avoir commis aucune faute. Je considère que depuis mon arrivée à la présidence en septembre 2019, j'ai fait les choses comme elles devaient être faites. Il est hors de question pour moi de démissionner seul et de donner l'idée qu'une faute a été commise de ma part. Mais par contre, je m'inscris dans la demande d'une démission collective du Bureau. Afin de la rendre possible, je suis donc disponible pour démissionner spontanément", a-t-il indiqué.
C’est via les réseaux sociaux que Paul Magnette, président du parti socialiste (PS) l’a annoncé :"Je salue la décision de @jcmarcourt de démissionner afin de rendre possible le renouvellement du Bureau du Parlement de Wallonie. Cet acte était nécessaire pour rétablir la crédibilité de l’institution et restaurer la confiance entre les citoyens wallons et leurs élu(e) s."