L’accord de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël, qui est entré en vigueur ce vendredi, marque la fin de dix jours de guerre particulièrement meurtriers pour les civils. Bilan, 232 morts côté palestinien, dont 65 enfants, 12 morts en Israël, dont deux enfants. Un décompte macabre duquel on a bien du mal à extraire un vainqueur. Et pourtant…
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"Que ce soit du côté du Hamas ou du côté israélien, on a tendance à présenter ce cessez-le-feu comme une victoire ou du moins comme une absence de défaite, explique François Dubuisson, professeur de droit international à l’Université Libre de Bruxelles (ULB). Israël se félicite d’avoir affaibli les capacités militaires du Hamas en bombardant Gaza, tandis que le Hamas se réjouit d’avoir fait trembler Israël en lançant plusieurs attaques de roquettes sur son territoire. Mais en réalité rien n’a vraiment changé. On en est toujours à la situation qui prévalait avant la guerre, à savoir un blocage total du processus de paix".
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