Depuis plusieurs semaines, le petit bois qui longe la fin de l’autoroute E40 abrite un campement de Roms. Les cabanes faites de bois et de bâches n’offrent qu’une protection fragile en hiver mais, outre l’aide médicale urgente, leurs habitants ne recherchent pas les contacts avec les services sociaux.
Certains riverains dénoncent pourtant cette occupation sauvage du terrain. Des arbres ont été abattus et les déchets s’accumulent. Les autorités communales sont dans l’expectative. Les logements d’urgence pour familles manquent en région bruxelloise et de toute façon, reconnaissent les associations qui tentent de leur venir en aide, ces personnes ne souhaitent pas forcément une prise en charge, synonyme de contraintes.
