"La décision de livrer le Leopard 2 a été difficile à prendre, mais elle était inévitable. C'est une nouvelle salvatrice pour l'Ukraine", a réagi Marie-Agnès Strack-Zimmermann, cadre du parti libéral FDP et critique régulière de la prudence du chancelier.
Même satisfaction du côté de l'autre allié de M. Scholz, le parti écologiste, partisan d'une ligne dure face à Moscou: "Nous avons résolu un très gros problème" avec cette annonce, se réjouit Omid Nouripour, co-président des Verts.
"Il reste l'image d'un homme sous pression qui a trop longtemps hésité", tempère le chef de l'opposition conservatrice CDU, Friedrich Merz.
Et sa communication à minima, en mode automatique, sur un sujet aussi crucial, continue d'alimenter les frustrations : "Parlez-nous, expliquez-vous, emmenez-nous avec vous dans votre processus de décision", lançait mercredi l'éditorialiste de la chaîne publique ZDF.
"En temps de guerre, il faut des armes mais aussi des mots", insistait-il.Les motifs d'hésitation étaient nombreux du côté du chancelier, peu enclin à agir sous pression.