Le Fonds mondial pour la nature (WWF) et le British Antarctic Survey recrutent 500.000 volontaires pour identifier des morses sur des milliers d’images de l’océan Arctique prises depuis l’espace. L’objectif est de mieux comprendre comment les morses sont impactés par le changement climatique. C’est ce qu’on appelle de la science participative.
Originalité du job : c’est du télétravail ! Mode d’emploi de cette action de grande envergure, dans la chronique Océan du magazine Déclic.
Une étude scientifique avec des airs de serious games
Le projet " Walrus from Space " (Les morses depuis l’espace) est le premier recensement des morses de l’Atlantique et des morses de la mer du Laptev (sous-populations étudiées dans le cadre de cette étude) réalisé à partir d’images satellites. Cette technique permet d’évaluer le nombre d’individus sans les perturber ; elle est d’autant plus intéressante qu’elle permet de recenser les individus se trouvant dans des endroits éloignés et difficiles d’accès.
Les volontaires, derrière leur ordinateur, sont invités à se glisser dans la peau d’un.e détective pour analyser des images satellites les unes après les autres.
Dans un premier temps, il s’agit d’identifier des groupes de morses sur les plages, facilement identifiables depuis l’espace, et donc d’éliminer toutes les photos où il n’y a pas de morse. Ensuite, les volontaires sont amenés à compter les petits points bruns qui correspondent à des morses. À la clé : des badges en bronze, argent et or à chaque palier, et un classement qui permet de suivre son score et celui de la communauté des " joueurs ".