À titre de comparaison, nous sommes allés à la rencontre de Marc Mauroy, agriculteur namurois, dont le père, Henry, témoignait de la sécheresse dans l’un de nos reportages en 1976.
Aujourd’hui Marc fait presque le même constat que son père : "À l’époque, il me semble qu’il y avait un peu de vert dans les prairies. Ici, il n’y a plus rien du tout. Tout est cramé. On va sans doute devoir ressemer", se désole-t-il.
On puise dans les réserves de l’hiver pour nourrir le bétail
Conséquence : l’herbe roussie de la pâture ne suffit plus pour nourrir le bétail. C’était déjà le cas à l’époque. "On est arrivé à un point de limite. Il n’y a plus d’herbe", témoignait Henry.
"On nourrit les bêtes avec nos réserves pour cet hiver et on va arriver au bout de notre stock", dit Marc aujourd’hui, caressant affectueusement l’une de ses vaches. Mais pas question pour autant de se séparer de son bétail.