Les temps sont durs pour celles et ceux qui travaillent la terre. A Houyet, en province de Namur, un maraîcher lance un appel à l’aide. Alexandre Pochet, du jardin d’Ame-Hour, a besoin de 20.000€ pour creuser un puits sur son terrain, et ainsi avoir un accès direct à l’eau. Car pour l’instant, il irrigue ses cultures principalement avec de l’eau de pluie récoltée dans un bassin. "Le peu d’eau à disposition va dans les serres pour alimenter les tomates, les aubergines, les poivrons et les concombres ", explique le maraîcher.
Inévitablement, le reste des cultures, comme les brocolis et les choux-fleurs, en pâtit. "Les brocolis ont été sous-irrigués, ils sont donc trop amers, et ils partent en semence pour les fleurs. Les haricots sont devenus fibreux, et je ne travaille même plus tout ce qui est sensible à la montaison, comme la roquette ou la coriandre."